Pour accompagner un thé vert ou un thé matcha, il est de coutume au Japon de servir un petit gâteau nommé wagashi. Ce petit gâteau est souvent préparé avec soin: il doit être beau et bon ! Les gâteaux japonais font parties de mes grandes découvertes au Japon. Voici quelques photos prises au fur et à mesure des dégustations à Tokyo ou en province.
Un peu d’histoire
Les petites douceurs japonaises semblent avoir existé depuis 2000 ans car les habitants de l’époque se nourrissaient de noix, de chataignes et de fruits sauvages. Elles se sont développées sous l’influence chinoise et répandues pendant les périodes Kamakura, Muromachi Edo à leur association avec les cérémonies du thé et grâce au développement des technologies. Ensuite sous l’ère Meiji, les échanges avec les occidentaux ont permis l’arrivée des fours et certains wagashi sont alors cuits.
Astuce : le 16 juin est le jour des wagashi au Japon.
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Les différents types de Wagashi
Il existe différents types de wagashi souvent classés selon leur préparation, leur degré en eau et leurs ingrédients :
- Mochimono ( dessert préparé avec du riz mochi) : Kashiwa Mochi, Daifuku, Ohagi…
- Mushimono (dessert cuit à la vapeur) : Mushimanju, Kurimushiyokan…
- Yakimono (dessert cuit au four) : Dorayaki, Sakuramochi (cuit dans une plaque) ou kurimanju, castella (cuit au four)
- Nagashimono : yokan (pâte de fruit)
- Nerimono (préparé avec de la pâte de haricot) : Nerikiri, Konashi
- Okamono ( préparé en utilisant plusieurs ingrédients)
- Uchimono : Rakugan, des petits bonbons japonais au sucre
Les Wagashi et les saisons
Les wagashi sont préparés avec les ingrédients de saisons. Ils varient donc au cours de l’année. Par exemple, les sakura mochi sont très populaires en mars et les Hanamidango en avril au moment où les premiers cerisiers sont en fleurs.
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Astuce : Les japonais aiment également beaucoup les glaces et les yaourt aux parfums de saison comme le melon, le kaki, …
Ils sont également importants lors des fêtes traditionnelles annuelles. Pour le jour des enfants, il est de coutume de déguster des Kashiwa Mochi et des Chimaki. Au Nouvel An, des Hanabira Mochi.
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Les principaux ingrédients
Les principaux ingrédients utilisés sont des ingrédients naturels comme par exemple les célèbres haricots rouges ( adzuki), le riz et sa farine, les prunes (ume), le sésame…
Le saviez vous ? La pâte de haricot rouge s’appelle anko (餡子) ou an (餡) en japonais.
Pour aller plus loin :
- Le livre de cuisine à propos des desserts japonais de Laure Kié : Mochi
- La Cuisine japonaise sans sushi ou… presque
- Les plats typiques japonais
- Les spécialités du quartier de Kichijoji avec Ayaka
- Les sucreries japonaises d’Asakusa
Les desserts en photo
A Tokyo, il est possible d’acheter les desserts japonais dans les confiseries spécialisées, dans les supermarchés et dans les salons de thé.
La confiserie de quartier
Les confiseries ont toutes une spécialité et ont souvent du choix adaptés à la saison. Laissez vous tenter.
A lire également :
Au salon de thé : selon les saisons, chez Toraya
Version Yokan chez Toraya
Les manju du jardin Hamarikyu
Les Daifuku au Tsukiji Market
Pour aller plus loin :
Le site internet de l’association Tokyo Wagashi est très complet : n’hésitez pas à le consulter.
Quelques liens utiles pour un séjour à Tokyo :
- Préparer son voyage à Tokyo et au Japon
- Tokyo : Bien choisir son hôtel
- Kappabashi dori : la rue de la cuisine à Tokyo
HM
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