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      Travailler à Tokyo

      Vivre à Tokyo : le métier de traducteur

      article image
      Le métier de traducteur à Tokyo © Vivre à Tokyo

      Lors d’un petit déjeuner de l’association Femmes actives Japon, Myriam Dartois-Ako et Thibaud Desbief ont eu l’occasion de partager avec l’assemblée leur expérience de traducteur.

      Le parcours de Myriam et Thibaud : comment devient-on traducteur ?

      Myriam : “On apprend à traduire en traduisant “

      Après deux ans à L’Inalco, Myriam est arrivée au Japon comme étudiante chercheuse dans une université. Elle a commencé sa carrière dans un cabinet de conseil français comme documentaliste puis a travaillé à la radio de la NHK. C’est là qu’elle a réalisé ses premières traductions «  japonais / français » et « anglais / français ».

      Au hasard de ses lectures, elle découvre le livre Rendez vous dans le noir, de Otsuichi.  Cette « rencontre »  lui donne l’envie de s’essayer à la traduction littéraire. Ce sera un travail long et difficile mais formateur. Grâce à Corinne Quentin, traductrice et directrice du Bureau des Copyrights français de Tokyo, qui s’occupe de promouvoir l’édition française au Japon et de gérer les droits d’auteur, elle trouve un éditeur et se lance dans la traduction d’autres œuvres littéraires. 

      Aujourd’hui, elle travaille pour différentes maisons d’édition. Elle a notamment traduit le livre Les Délices de Tokyo de Dorian Sukegawa qui a remporté un grand succès en France. Elle continue de proposer des œuvres aux maisons d’édition mais la chance des débuts ne s’est pas renouvelée. D’une manière générale, ce sont les éditeurs qui décident quelles œuvres doivent être traduites.

      Thibaud : «  Le premier manga que j’ai traduit, c’est Hunter Hunter. Je continue encore aujourd’hui car il n’est toujours pas fini ».

      Thibaud s’est d’abord orienté vers des études de gestion avant de réaliser qu’il voulait vivre de sa passion : les bandes dessinées, et plus particulièrement les manga. La première étape consistait à apprendre sérieusement le japonais. Cela s’était avéré difficile pendant ses études de gestion, malgré sa tentative d’apprendre tout seul en lisant des manga.

      À lire également : Les mangas de A à Z

      Thibaud commence alors des études à l’Inalco et, après trois ans, il décide d’aller passer un été au Japon pour pratiquer. Une fois sur place, il devient professeur de français et reste pour son premier séjour un an et demi. Après son service militaire en France, il termine sa licence et commence à travailler pour les éditions Dargaud en tant que relecteur, les mangas étant, à l’époque, traduits dans un premier temps par des japonais. En France, le manga est alors en pleine expansion.

      Au bout de trois ans, son niveau de japonais étant reconnu, il traduit son premier manga Hunter Hunter.

      Le quotidien d’un traducteur

      Myriam travaille en moyenne sur 4 titres par an, soit environ 1200 pages. Elle consacre 40 heures de travail par semaine à la traduction, du matin jusqu’à 15 h chaque jour, le reste du temps étant consacré à d’autres traductions et aux aspects administratifs. Il faut «tenir la distance» et traduire entre 8 et 10 pages par jour. Le premier jet est brut. Il faut le reprendre et s’assurer de la cohérence de l’ensemble. Il est également nécessaire de vérifier, ligne à ligne,  que l’ensemble du texte a été traduit. L’éditeur fait ensuite un travail de relecture et pose éventuellement des questions ou demande de retravailler certains passages.

      Thibaud traduit près de 50 volumes par an (1500 nouveaux manga sont publiés en France chaque année). Cela nécessite de travailler vite et régulièrement. Thibaud essaie d’organiser son temps sur l’année en fonction du calendrier des éditeurs et de ses contraintes personnelles. Le paiement est fait au volume  (en moyenne l’à-valoir est de 1000 euros par volume). Des droits d’auteur (entre 0, 5 et 4 % – le plus souvent 0, 5%) sont prévus sur les ventes. Mais pour dépasser le montant de l’à-valoir il faut vendre beaucoup !

      Vivre à Tokyo est un avantage

      Sur la difficulté de traduire du japonais au français tout en réussissant à rendre  les différences de cultures, Myriam et Thibaud s’accordent pour dire que vivre à Tokyo aide beaucoup dans la compréhension des textes et de la culture locale. En cas de question ou bien si un élément leur échappe, il est facile d’interroger famille ou voisins. La contrepartie est l’éloignement de la France et des éditeurs.

      Des occasions de rencontre avec les auteurs assez rares

      Au milieu des années 1990, les auteurs japonais et les éditeurs ne savaient pas encore si les manga plairaient aux lecteurs français. Les livres ont été imprimés « à la française », avec une lecture de gauche à droite. Puis des essais ont été réalisé «  à la japonaise » et c’est aujourd’hui le modèle retenu. Deux avantages : l’esprit initial du manga est respecté et l’impression d’un manga « à la japonaise » revient moins cher à l’éditeur.

      Pour aller plus loin : Le jour où j’ai rencontré le mangaka JP Nishi

      Myriam et Thibaud ont  tous les deux beaucoup de chance : les auteurs de littérature contemporaine et les auteurs de manga sont vivants.

      Cependant, les maisons d’éditions protègent beaucoup leurs auteurs. Ils ont donc rarement l’occasion d échanger avec eux et ne peuvent en aucun cas les interroger directement. Ils les rencontrent tout de même lors d’occasions spéciales comme des  salons du livres en France ou en Suisse. Les traducteurs servent alors d’interprètes aux auteurs. Myriam a ainsi pu accompagner Ito Ogawa (Le restaurant de l’amour retrouvé – Editions  Pasquier – 2013)  lors du salon du livre de Genève ou lors du festival Caractères qui se tient à Auxerre, et nouer ainsi une relation directe avec l’auteure.

      Un métier à l’avenir incertain

      Il est difficile de prévoir l’avenir du métier de traducteur. Les logiciels de traduction se développent très vite. Même s’il semble difficile à l’heure actuelle d’imaginer qu’un logiciel sera en mesure de reconstruire le style de l’auteur, ce que tente de faire le traducteur à l’heure actuelle, d’ici quelques années, on peut imaginer que les éditeurs utiliseront des outils de traduction et feront ensuite retravailler le texte par des correcteurs pour faire baisser les coûts. Le monde de l’édition est un business comme un autre. 

      Myriam et Thibaud sont tous les deux des passionnés. Des passionnés de littérature, de manga, de la langue, du Japon. S’ils sont inquiets pour l’avenir de leur métier, ils ne manquent cependant pas de projets. Myriam aimerait réussir à traduire et faire connaître des auteurs qui lui tiennent à cœur.Thibaud, quand à lui, rêve de faire découvrir bien plus largement la bande dessinée française et belge aux Japonais, en traduisant du français vers le Japonais cette fois…

      HM et Priscilla B, Vice Présidente de l’association Femmes Actives Japon

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