Premier pas à Tokyo de Cécile Golfier-Salles

© Vivre à Tokyo

Pour continuer notre série de portrait, nous avons interrogé Cécile Golfier-Salles arrivée à Tokyo en octobre 2021. Travailler ? S’occuper des enfants ? S’investir en milieu associatif ? Découvrir Tokyo et le Japon ? Cécile nous partage son nouvel équilibre.

Pourquoi Tokyo ?

Comme beaucoup de femmes expatriées, j’ai suivi mon mari enseignant chercheur qui avait la possibilité d’une collaboration l’université de Tōdai. Nous sommes donc venus à Tokyo en famille avec nos enfants.

C’est un projet que nous envisagions depuis plusieurs années. Nous avons emménagé à Tokyo en octobre 2021… en pleine pandémie avec des restrictions assez sévères au Japon et des entrées au compte goutte. Une drôle d’aventure commençait avec 14 jours en confinement strict dans une pièce unique avec 2 enfants dont un de 9 mois… inoubliable !

On s’est ensuite installés dans le nord de Tokyo dans le quartier de Takinogawa pour être au plus proche des structures scolaires où sont inscrits les enfants. Nous sommes dans un quartier assez populaire et nous sommes les seuls occidentaux. C’est une très belle expérience d’échange avec nos voisins toujours surpris et enthousiastes de voir que nous apprenons la langue.

Ce que je fais à Tokyo

En France, je suis formatrice professionnelle freelance experte des apprentissages collaboratifs et je forme… des formateurs. Dès mon arrivée j’ai intégré l’Association FAJ – Faciliter l’ambition des femmes au Japon – qui est le réseau professionnel de référence pour les femmes francophones au Japon. Plus spécialement j’ai suivi le programme du pôle entrepreneures (qui dure 9 mois) afin de développer mon activité à Tokyo.

Un parcours semé d’embûches au regard des pratiques culturelles très différentes en matière de pédagogie mais aussi de langue sans oublier un réseau que je n’avais pas et qui met longtemps à s’établir.

L’occasion pour moi de revoir mes projets et de me lancer de nouveaux défis. La création de « La Minute Pédago » un contenu digital hebdomadaire sur Linkedin dédié à la pédagogie et la formation.
Mais aussi la création d’un podcast « Hit The Road » où je pars à la rencontre de francophones expatriés au Japon pour lequel j’ai tout appris tout seule.

Surtout j’ai depuis l’année passée repris le pôle entrepreneures FAJ que je co- pilote aujourd’hui. L’occasion de refondre le programme en une communauté apprenante et un parcours de formation digitalisé. Une superbe opportunité pour moi d’accompagner des femmes qui développent leur activité en exerçant ma passion de la pédagogie et des apprentissages collaboratifs.

Je m’occupe aussi beaucoup des enfants (les crèches ferment ici très tôt) ce pourquoi il m’est difficile de travailler autant que je voudrais à distance avec la France – décalage horaire oblige – et quand il m’arrive de le faire c’est disons… assez sport !

Mes adresses préférées

Nezu jinja vivre a tokyo

Le sanctuaire Nezu Jinja le 24 avril 2021 © Vivre à Tokyo

La Terrasse du Tokyu Plaza à Harajuku : Certes ce n’est pas l’expérience la plus japonaise qui soit mais cette terrasse arborée et calme (que l’on appelle « la forêt d’Omohara ») en plein cœur de Tokyo avec sa vue sur la ville et Fuji San est un lieu très apaisant que j’ai découvert en 2018 et où je fixe souvent mes rendez-vous. Bref c’est un peu mon QG.

Le quartier de Shimokitazawa – mon endroit coup de cœur : le quartier hipster et vintage de Tokyo ses petits cafés, bars et ses innombrables boutiques de 2nd main… une super ambiance pour chiner à la cool !

Le sanctuaire Nezu-Jinja pour la période des azalées au printemps (plutôt au mois de mai) : un spectacle magique haut en couleur avec 3 000 azalées variant du rose pâle au fuchsia.

Entretien de HM avec Cécile

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