Le kimono 着物 désigne littéralement la « chose que l’on porte ». Quand on habite à Tokyo, il a un côté fascinant car il n’est pas rare de rencontre des japonais dans cette tenue traditionnelle. En général, il est porté pour une occasion particulière, une fête traditionnelle, un évènement familial, une réception …
Chaque élément du Kimono peut avoir un histoire. J’ai appris lors de mes différentes expériences de port de kimono que le choix de la couleur du tissu sera en général en correspondance avec la saison. On ne va pas par exemple choisir des fleurs de cerisiers alors que la saison en cours est l’automne. Ensuite la couleur du obi et des chaussettes doit s’accorder avec le tissu principal.
Voici quelques éléments de décryptage pour comprendre l’univers du kimono :
A comme Accessoires
Le port du kimono nécessite de nombreux accessoires indispensables:
- Koshihimo : cordons de taille permettant de maintenir le kimono fermé
- Obi-ita : planche rigide glissée sous l’obi pour éviter les plis
- Obi-makura : coussin maintenant le nœud de l’obi dans le dos
- Datejime : ceinture large stabilisant le nagajuban et le kimono
- Obijime : fine cordelette décorative nouée par-dessus l’obi
F comme Furisode
Le furisode est sans conteste le kimono le plus spectaculaire. Ses manches flottantes mesurent entre 100 et 110 centimètres de long, d’où son nom qui signifie littéralement « manches flottantes ». Porté exclusivement par les jeunes femmes célibataires lors de cérémonies formelles comme le seijin shiki (passage à l’âge adulte) ou les mariages, le furisode arbore des motifs éclatants qui couvrent l’ensemble du vêtement.
Il en existe trois variantes selon la longueur des manches :
- Kofurisode : manches courtes
- Chu-furisode : manches moyennes
- Ofurisode : manches atteignant presque le sol
G comme Geta

Ces sandales japonaises en bois reconnaissables à leurs deux supports surélevés sous la semelle accompagnent traditionnellement le port du yukata. Les geta produisent un son caractéristique lors de la marche et permettent de garder les pieds au sec en période de pluie.
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H comme Hakama
Le hakama désigne un pantalon-jupe ample d’origine chinoise, souvent porté par-dessus le kimono lors de cérémonies formelles. Pendant la période Meiji, les écolières japonaises portaient fréquemment un kofurisode accompagné d’un hakama et de bottes, créant ainsi un style distinctif.
H comme Histoire

L’origine du Kimono remonte à la période Heian (794-1185).
K comme Kitsuke
Le kitsuke représente l’art de revêtir le kimono, un véritable savoir-faire qui nécessite plusieurs accessoires indispensables. Les koshihimo (cordons de taille), l’obi-ita (planche rigide glissée sous l’obi pour éviter les plis) et l’obi-makura (coussin maintenant le nœud de l’obi) font partie de ces éléments techniques qui assurent la tenue impeccable du vêtement.
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K comme Kosode

Le kosode constitue l’ancêtre direct du kimono. Durant la période Heian, ce vêtement aux emmanchures étroites s’opposait à l’osode, dont les manches étaient larges et longues. Initialement porté comme sous-vêtement, le kosode a progressivement évolué pour être porté en extérieur, son tissu s’épaississant et ses motifs se raffinant.
K comme Kurotomesode
Le kurotomesode est le kimono noir le plus formel pour les femmes mariées. Doublé de soie blanche, il se distingue par ses motifs situés uniquement en dessous de la taille, créant une composition ininterrompue par les coutures. Ce kimono arbore cinq kamon (blasons de famille) : un sur le dos de chaque manche, un au milieu du dos et un sur le devant de chaque épaule. Les mères des mariés le portent traditionnellement lors des cérémonies nuptiales.
M comme Maru obi
Le maru obi désigne une ceinture d’obi très formelle, entièrement tissée sur toute sa longueur. Son port nécessite l’utilisation d’un obi-makura pour soutenir le nœud élaboré dans le dos.
N comme Nagajuban
Cette sous-robe portée directement sous le kimono protège le vêtement extérieur de la transpiration et de l’usure. Le col du nagajuban, souvent blanc ou décoré, reste visible au niveau du cou et participe à l’esthétique d’ensemble.
O comme Obi

L’obi est cette large ceinture de soie nouée autour de la taille qui maintient le kimono fermé. Son nouage constitue un art en soi, avec des dizaines de styles différents selon le type de kimono et l’occasion. Les femmes portent généralement des obi plus larges et plus ornés que les hommes, pouvant mesurer jusqu’à 4 mètres de long.
Il s’agrémente d’accessoires comme
- le Obi-ita : planche rigide glissée sous l’obi pour éviter les plis
- le Obi-makura : coussin maintenant le nœud de l’obi dans le dos
O comme Obijime
Cette fine cordelette décorative se noue par-dessus l’obi pour maintenir le musubi (nœud) en place. L’obijime ajoute une touche finale élégante à l’ensemble.
T comme Types de kimono
Au-delà du furisode, du tomesode et du yukata, il existe de nombreux autres types de kimono adaptés à chaque occasion :
- Houmongi : kimono de visite orné de motifs continus traversant les coutures
- Iromuji : kimono uni d’une seule couleur, élégant et sobre
- Komon : kimono casual présentant des petits motifs répétitifs
- Mofuku : kimono noir de deuil porté lors des funérailles
Y comme Yukata
Le yukata constitue la version estivale et décontractée du kimono. Confectionné en coton léger, il se porte traditionnellement dans les stations thermales, lors des festivals d’été ou simplement pour se détendre. Contrairement aux kimonos formels, le yukata ne nécessite pas de nagajuban et se noue avec un obi plus simple, souvent un hanhaba obi.
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Z comme Zōri
Ces sandales plates japonaises accompagnent les kimonos formels. Contrairement aux geta en bois, les zōri possèdent une semelle plate recouverte de tissu, de cuir ou de vinyle. Portées avec des tabi blanches, elles complètent l’élégance d’une tenue traditionnelle.
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