J’aime le natto, c’est l’histoire d’une aventure au Japon. Six années vécues par Julie Blanchin Fujita illustrées et rédigées en français et en japonais.
Pour ceux qui vivent à Tokyo, c’est l’occasion de savourer, et de sourire encore et encore à toutes les découvertes et tous les petits détails qui rythment notre quotidien au Japon.
Pour ceux qui n’ont pas encore la chance de connaitre ce beau pays, c’est l’occasion de découvrir la grande aventure de la vie au pays du Soleil Levant.
L’auteur de J’aime le natto, Julie Blanchin Fujita a répondu à nos questions.
Comment es-tu arrivée à Tokyo ?
Ma première rencontre avec le Japon a duré deux semaines, alors que je voulais organiser mon prochain projet avec le Centre Nationale de Recherche Polaire Japonais, car mon but était d’aller en Antarctique. Ces scientifiques m’ont fait découvrir le Japon, les isakaya, les onsens… J’ai été séduite !
Je suis revenue seule, avec mon sac à dos et un visa Working Holiday, en pensant n’y rester qu’un an (finalement 6 ans!). Mon projet initial est tombé à l’eau mais comme j’étais déjà sur place, j’ai fait d’autres choses pour pouvoir rester. J’ai vécu tour à tour dans une guest house, chez une famille japonaise, avec une colocataire japonaise, etc. J’ai fait plein de « petits boulots » pour m’en sortir et payer mon loyer. Et finalement j’ai rencontré Issei à un concert, Issei qui est devenu mon mari (il est japonais).
Est-ce que tu dessinais déjà avant de vivre au Japon ?
Je dessine depuis que je suis petite. J’ai fait les Art Déco de Strasbourg et je travaille en tant qu’illustratrice depuis 2004. J’ai commencé par être illustratrice documentaire, en suivant des scientifiques dans la forêt amazonienne en Guyane. Puis je suis allée en Australie, à la rencontre de gens qui travaillent sur les manchots et c’est là que je suis passée par le Japon.

Est-ce que tu peux nous raconter trois bons souvenirs de ta vie ici au Japon ?
L’ascension du Mont Fuji (à savourer en image dans le livre). Au lever du soleil, là, j’ai vraiment eu l’impression d’être au Japon !
La rencontre avec mon époux, Issei, lors d’un concert. Je devais quitter le Japon, j’avais acheté un aller simple, déposé mon préavis… Je suis partie, puis je suis revenue !
Et enfin Fukagawa Hachiman Matsuri qui se déroule tous les 3 ans (NB : a lieu cette année ) , au mois d’août dans la shitamachi (ville basse) du côté de Kyosumi. Il s’agit de porter des mikochi (palanquin) de 5h du matin jusqu’au coucher du soleil au cri de « wa shoi, wa shoi ». C’est extrêmement lourd et il fait très chaud. Les spectateurs lancent de l’eau sur les participants. J’ai été introduite par une des mes élèves de français… Et j’ai pu participer à ce moment très intense.
Pourquoi J’aime le natto ?
« J’aime le natto », j’ai choisi ce titre car les japonais demandent toujours « est-ce que vous aimez le natto ? ». Pour moi, apprendre à aimer le natto, c’est apprendre à aimer le Japon. Au début bien évidemment je n’aimais pas ça, et puis au fur et à mesure de ma vie au Japon et surtout avec mon mari, j’ai appris à aimer le natto. Finalement ce sont tous les aspects d’une autre culture qu’on assimile.
Merci Julie !
Un bel ouvrage à offrir :
- Galerie d’art et librairie Fugensha à Ginza
- Librairie Omeisha à Iidabashi
- Librairie Kinokuniya à Shinjuku (en commande)
- Enfin, via le site de l’éditeur Hikarié Editions avec une livraison en une semaine au Japon.
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Pour découvrir une autre collaboration de Julie Blanchin Fujita dans le domaine de la cuisine : cliquez ici.
CD&HM
Marie
Pourriez vous preciser ce qu’est le natto ?
C’est un plat typique je crois.
helene
Le Natto est obtenu en faisant fermenter des haricots de soja. Il peut être gluant ou non. Le natto a une odeur très forte qui déplaît souvent aux étrangers, mais son goût n’est pas aussi prononcé que son odeur.
Voir également notre article : https://vivreatokyo.com/6-manieres-de-consommer-le-soja-au-japon.html