Ce qui m'a surprise à mon arrivée au Japon par Alice M.

Ginkgo près de Tokyo Station, première sortie après la quatorzaine ©Vivre à Tokyo

Je suis arrivée au Japon mi-novembre 2020 avec mon mari et mon fils, en pleine pandémie et dans une courte fenêtre temporelle d’ouverture des frontières japonaises. Une ambiance très étrange. Mais depuis, nous nous sommes installés et commençons à mener une vie « normale » dans ce pays où beaucoup de choses sont nouvelles … et que je vais vous présenter ici.

Un aéroport désert, une quarantaine en hauteur

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Mascotte de la quarantaine – arrivée au Japon

Le premier contact avec le pays a été un aéroport quasi-désert, aucun touriste, et un parcours du combattant pour remplir toutes les procédures liées au coronavirus pour entrer sur le territoire.

Je pense que nous avons visité tous les recoins de l’aéroport, avec à chaque couloir ou escalier de charmantes hôtesses pour nous saluer et nous indiquer le chemin. Nous n’avons pas croisé la mascotte de la quarantaine, mais elle était bien présente sur la pochette contenant nos documents !

Ensuite direction l’hôtel pour deux semaines de quarantaine. Des bentos déposés devant la porte de la chambre trois fois par jour. Et du temps pour observer le changement de couleur du ciel chaque soir … et apprendre la patience.

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Ciel de quarantaine à Tokyo ©Vivre à Tokyo

C’est finalement vite passé et nous avons pu nous installer début décembre dans notre appartement.

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De la verdure

Une des choses qui m’a le plus marquée au quotidien, c’est la présence de plantes, de fleurs, partout dans les rues. Sous formes de multitudes de petits pots devant les maison, de haies autour des immeubles, de parcs minutieusement entretenus, la végétation est omniprésente et accompagne les habitants dans leur quotidien de la sortie de chez eux jusqu’à leur lieu de travail, devant les restaurants, les cliniques ou les immeubles administratifs.

Et même au plus froid de l’hiver, il y avait des fleurs un peu partout dans la ville, dont les sublimes camélias très grands et florifères ici !

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Camélia en hiver ©Vivre à Tokyo

Les micro-saisons se succèdent en un cycle ininterrompu de floraisons diverses, et c’est un des petits bonheurs du quotidien que j’apprécie particulièrement. Je suis surprise de l’émerveillement des Japonais face à ces floraisons qui reviennent chaque année. C’est comme si ils découvraient tout cela pour la première fois, avec des yeux d’enfant, c’est très touchant !

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Des vélos partout

Nous habitons dans un quartier très familial et il y a en permanence un défilé de vélos. Mais pas n’importe quel vélo, un vélo spécial famille que conduit souvent une maman et sur lequel elle installe un enfant à l’arrière, parfois un autre à l’avant, et même dans certains cas un troisième dans un porte-bébé ventral ! Ce sont des engins très bien équipés, les petits sont protégés de la pluie, et le week-end il sert également à transporter les courses, voire le linge qui sort de la laverie.

Vélo déposé au coin de la rue devant une maison à Tokyo
Vélo au coin de la rue ©Vivre à Tokyo

La cohabitation avec les piétons est relativement bonne, même si je suis parfois agacée de les voir slalomer entre les piétons sur les trottoirs avec des manoeuvres plutôt dangereuses. Les règles strictes qui caractérisent la société japonaise ne semblent pas s’appliquer en matière de circulation des vélos !

Pour aller plus loin : Où garer mon vélo à Tokyo ?

Et j’ajouterai à ces vélos impressionnants les « chariots » poussés dans les rues par les puéricultrices des crèches : de grands bacs en toile épaisse montés sur roues, dans lesquels les petits se tiennent debout et admirent le paysage, installés les uns contre les autres, se cramponnant au rebord. Ils sont souvent six à l’intérieur et semblent apprécier cette promenade en toute sécurité.

Des services de livraison au top

Nous avons dû meubler et équiper en électroménager notre logement. Et nous avons pu apprécier la légendaire qualité des services de livraison japonais. Sept jours sur sept, rapides, ponctuels, soigneux (protection des sols, de la cage d’escalier), efficaces, souriants et polis. Et c’est valable également pour les services postaux, la livraison de petits colis (qui arrivent recouverts d’un film plastique quand il pleut). Pas de prise de tête, pas de colis abîmé ou perdu, et si on est absent, il est facile de reprogrammer un rendez-vous même en fin de journée, le samedi, et même le dimanche. C’est tellement agréable !

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Un sens du collectif

J’ai vite découvert qu’il y avait une vraie vie de quartier et que les aînés rendaient de nombreux services à la communauté.

Lorsque sonne l’heure de la fin de l’école, ils apparaissent à chaque carrefour et font traverser les enfants. On entend alors du « Ojiisan » (Papi en japonais) et les petits comme les aînés semblent beaucoup apprécier ce moment où ils se croisent et prennent des nouvelles.

Je les croise aussi souvent un sac et une pince dans les mains, à la recherche des déchets qui pourraient traîner dans la rue. L’occasion pour eux de discuter en groupe et de rire joyeusement !

Il y aurait encore bien des choses à raconter, mais j’en garde pour plus tard. Et vous, qu’est-ce qui vous a surpris à votre arrivée au Japon ?

AM

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