Aujourd’hui, les bains publics au Japon appartiennent à la culture populaire. Quoiqu’en nette régression, ils restent fréquentés dans les grandes villes, mais aussi dans les stations thermales ou à la campagne.
L’expérience du sento
Enracinées dans la tradition japonaise, les maisons de bains sont un « must » au Japon. L’ expérience est à tenter au moins une fois. Quel plaisir de profiter d’un grand bain chaud, dans une ambiance unique, empreinte de tradition…en particulier au milieu de l’hiver.
Un seul obstacle peut-être pour certains, la nudité. Mêmes certains jeunes japonais aujourd’hui sont embarrassés à l’idée de se montrer nus en public, ce qui les empêche de se rendre dans des sentō. Selon certains Japonais, ne pas faire l’expérience de cette nudité collective empêche les jeunes de se socialiser correctement. En fait, une fois au sento, l’obstacle est vite levé.Tout le monde n’est ici que pour une seule raison… savourer un bon bain. Alors un conseil, dépassez vos appréhensions et profitez-en !
Lors de sa première visite au sento, il y a certaines règles à connaitre et à respecter. Rassurez-vous, elles sont simples et ne gâcheront pas votre plaisir. Gardez à l’esprit que le plus facile est in fine de faire comme les autres…Si les japonais comprennent qu’un étranger puisse se tromper, en voir un bien faire les choses leur fait plutôt plaisir. En tout état de cause, connaître les règles rendra votre visite plus agréable et, pour certains, plus authentiquement japonaise.
Pour comprendre la différence entre sento et onsen : cliquez ici.
Le mode d’emploi, les règles à respecter
Les règles du bain public commencent à s’appliquer dès que vous franchissez la porte d’entrée. La première chose que vous trouverez est un genkan, un hall d’entrée traditionnel japonais, où vous enlevez vos chaussures et les mettez dans un casier.
Si vous visitez un petit sento, vous aurez maintenant à choisir entre deux portes: celle qui mène au vestiaire homme (男 の 湯, otoko no yu) et celle qui mène au vestiaire femme (女 の 湯, onna no yu). Il est utile de mémoriser ces kanji. Faites attention de ne pas vous tromper…sous peine de ne pas être bienvenu.
Lorsque vous visitez un établissement plus important, la séparation homme-femme n’intervient qu’après le paiement, mais ensuite, c’est la même chose, deux portes ou rideaux marqués avec le kanji susmentionné.
Dans un petit établissement, juste après la porte, vous trouverez la personne à qui payer l’entrée, généralement une dame un peu âgée. Ne soyez pas surpris par le fait que cette vieille dame a une vue dégagée sur les deux vestiaires.